Pour la fin de l’année 2020 et le début de l’année 2021, les demandes et obtentions de crédits immobiliers ont été revues à la baisse. Les barèmes des banques ont montré une amélioration d’obtention de ces prêts sur les profils des emprunteurs, mais également sur les durées. L’Observatoire Crédit Logement CAS indique que les taux de crédits à l’habitat sont restés stables. Pourtant, et malgré ces taux bas, on constate qu’il existe une baisse des demandes de crédits immobiliers ainsi qu’une baisse de leur obtention. Voici les éléments pouvant être mis en cause.
Pourquoi les Français sont plus hésitants à contracter un prêt immobilier en ce moment ?
Depuis l’annonce du second confinement, fin 2020, les Français ont fait machine arrière pour souscrire un crédit immobilier. Cette baisse se fait également ressentir en ce début d’année 2021, car l’incertitude et l’insécurité générées par la crise sanitaire et économique due au Covid sont des facteurs aggravants empêchant les acquéreurs de se projeter. Même les ménages ayant de bons revenus stables préfèrent attendre des jours meilleurs.
Baisse des demandes de prêts immobiliers pour les primo-accédants
Par rapport à la fin 2019 ; il a été constaté que le nombre de primo-accédants pour acquérir un bien immobilier à l’aide d’un prêt a baissé de 7 %. De plus, un tiers des acquéreurs apportent maintenant au moins 15 % du montant total du bien immobilier financé. Le début d’année 2021 semble être égal à celui de la fin 2020. Ainsi, le grand nombre de licenciements attendus et la fin des aides de l’État sont les causes principales pour que d’éventuels acquéreurs se manifestent.
La crainte de l’immobilisme du marché de l’immobilier
Entre les acquéreurs devenant de plus en plus méfiants à cause du contexte économique actuel et les banques de plus en plus exigeantes pour accorder un prêt immobilier, nous risquons de connaître un immobilisme du marché immobilier. Ainsi, les propriétaires reportent leur projet d’achat, les primo-accédants restent davantage en location et l’offre de logement se tarie petit à petit. Pourtant, il ne faut pas compter sur une baisse des prix dans les lieux où il existe peu d’offre.
La frilosité des banques
Malgré un taux d’endettement passé à 35 % au lieu de 33 %, les banques sont de plus en plus exigeantes avec les emprunteurs. Aujourd’hui, il est presque impossible de voir un accord de prêt sans qu’il soit accompagné d’au moins un apport personnel de 15 à 20 % du prix total du bien immobilier à financer. Par ailleurs, le Haut Conseil de la stabilité financière ne veut toujours pas prendre en compte le reste à vivre qui est bien plus important logiquement que le taux d’endettement en fonction des revenus d’un ménage.
La baisse de crédits immobiliers distribués en 2021 serait d’environ 20 %. Il faut donc que la confiance des Français revienne pour que la consommation des ménages reprenne et que l’acquisition de biens immobiliers à l’aide d’un prêt revienne en même temps. Cette reprise est annoncée pour le début de l’été 2021. Commencez donc à vous projeter dès maintenant avec votre courtier Partenaire Finances.
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